|
CRÉATION ARTISTIQUELe tableau en lui-même est réalisé sur une surface en deux dimensions, hauteur et largeur. Les traits, les lignes dans la composition du tableau en constituent la 1ère et la 2e dimensions. Sculpter, c’est utiliser trois dimensions : la hauteur, la largeur, la profondeur. En peinture, les rendus du relief et de la profondeur sont restitués selon des techniques élaborées qui créent l’illusion, semblant avoir un caractère magique. L’artiste avec des lignes, ombres et couleurs crée la sensation de la 3e dimension. Quand nous passons à la 4e dimension, nous sommes face à face avec l’espace-temps d’Einstein. L’espace nous le connaissons déjà, Mais le temps... L’époque et la durée de la réalisation de l’œuvre, le temps de la contemplation, tous ces moments et temps entrent dans l’espace-temps de la 4e dimension. Et, pour moi, un tableau abstrait peut amener à entrer dans la 5e dimension où les sens, le savoir, la culture, les goûts et l’ouverture d’esprit du contemplateur entrent en jeu. Réaliser une composition abstraite relève d’une autre démarche de création que celle d’une composition figurative. Dans le figuratif l’observateur a des repères tangibles pour comprendre et s’approprier le sujet. Appréhender l’abstrait, c’est entrer en symbiose avec l’auteur du tableau selon des cheminements qui, pour prendre une comparaison, s’apparentent à ceux de l’écoute de la musique. Un tableau abstrait peut vous emporter dans un monde de pur plaisir sans que la ressemblance du sujet peint (personne, objet, paysage) interfère. ITINÉRAIRE ET BUTSEn même temps que je suivais assidument une formation classique et figurative aux Beaux-Arts d’Istanbul, j’ai fait en sorte d’être « initiée » à la peinture abstraite et, depuis quatre décennies, m’y tiens avec rigueur. Ma peinture est basée sur les infrastructures mathématiques du Nombre d’Or. Chaque ligne, chaque forme, chaque couleur doivent être en harmonie entre elles selon des proportions qui sont, justement, créations. C’est cet équilibre visuel que je m’efforce d’offrir, en somme : le plaisir de l’harmonie visuelle. Dans mes compositions, les formes sont comme des feuilles ou des pages d’un livre qui volent, tourbillonnent et s’entrelacent dans l’espace. Ces pages sont des instants de ma vie, chaque jour, l’une se tourne. Parfois mes pages sont colorées, parfois pleines et, parfois, elles sont vides, blanches, vierges. Alors je les peins ainsi. Sans doute correspondent-elles à des moments difficiles de ma vie, laissés enfouis jusqu’à ces timides apparitions. CONFÉRENCES-ATELIERSJusqu’à présent j’ai développé deux sujets de conférence-atelier. Mon premier sujet est basé sur la force et l’importance des proportions liées au Nombre d’Or que nous rencontrons dans la nature et dans l’art au cours d’une période qui part de la pyramide de Kheops, au Caire, et va jusqu’à nos jours. Mon second sujet est basé sur un travail personnel de conceptualisation et de description du processus de développement de la création artistique en chacun de nous. Dans différents pays où mes méthodes pédagogiques furent appliquées, les résultats ont été positifs. Quant aux très jeunes, de 3 à 7 ans, (âge si créatif, si imaginatif !), canaliser leurs capacité de poétiser l’image m’apparait comme une bien noble tâche qui, aussi, à leur contact et à leur écoute, m’apprendra beaucoup…
|
Lire : Mon art, mes travaux |
D'origine arménienne, née à Istanbul, ASILVA réside en France. Entre le clair et l'obscur, les textures achevées, inachevées, couleurs chaudes, couleurs froides, la peinture d'ASILVA se trouve à la frontière du figuratif et de l'abstrait. Les compositions s'appuient sur une infrastructure géométrique et le travail de proportion des formes est basé sur la philosophie et l'application du Nombre d'or. Les formes contemporaines recèlent un souffle d'héritage du Moyen âge et de la Renaissance italienne, comme en témoignent les peintures où ASILVA s'inspire des attelages des chevaux des oeuvres de Paolo Uccello (Florence 1397-1475) et les intègre dans l'harmonie de ses compositions. En parallèle à ses expositions de peinture et de sculpture, elle s'est distinguée par ses recherches sur la philosophie de la perception des proportions harmoniques dans le domaine des Arts plastiques. ASILVA est diplômée des Beaux-Arts d'Istanbul et titulaire d'un DEA en Arts plastiques de la Sorbonne, Paris. Ses recherches sur les oeuvres de Rembrandt et de Seurat sont aux archives du Musée du Louvre à Paris. Les oeuvres d'ASILVA se trouvent dans des collections privées, et ont fait l'objet d'acquisitions par des Etats et des musées. En France (Ministère de la culture, FRAC, Mairie d'Avignon et Musée d'Estampes de Chamallières), en Allemagne (Musée de l'Hôtel de ville de Stuttgart), en Bosnie-Herzégovine (Galerie Internationale de Portrait à Tuzla), en Turquie (Istanbul, Ankara, Ville de Lüleburgaz), et en Arménie (Galerie Nationale d'Arménie, Musée de S. Paradjanoff à Erevan et Musée-Institut du Génocide arménien de Tzitzernakaberd). Fonctions dans le domaine artistique : Distinctions : - Médaille du Rayonnement Culturel de La Renaissance Française (2022) |